LA GARE D’ASSIER - Bulletin 2002

Cette année, notre gare a vécu de très longues pages d' histoire.  En effet, depuis la création de «  l ‘ association de défense de la gare et de promotion du rail « en janvier 2002, vous avez sans aucun doute  suivi les évènements sur le terrain et en coulisse pour les démêlés judiciaires concernant la défense de notre gare. D ‘ ailleurs beaucoup d’ entre vous ont été,  et le sont toujours, impliqués de près ou d ‘  un peu plus loin   dans cette bataille engagée depuis plus d ‘ un an. Il faut souligner que toutes ces actions ont été à chaque fois bien relayé par la presse écrite ou télévisée.

Nous ne reviendrons pas en détail sur toutes ces actions et toutes les démarches qui ont été  entreprises par l ‘ association et nos élus ( la liste est longue )   pour maintenir le poste de soirée (17 h 00 à 00 h 50 ), et au-delà le maintien de notre gare,  ainsi que  le devenir de cette ligne Millau Rodez-Brive. garante d ‘ un service public de proximité si crucial dans le milieu rural.

La SNCF, dans cette partie de bras de fer engagée avec l ‘ association,  les  élus et les usagers s ‘ est toujours montrée méprisante et unilatérale dans ses décisions.

Le conseil régional est, depuis la convention signée en février 2002 avec la SNCF, « autorité organisatrice des transports régionaux. Il a été lui aussi longuement sollicité quant à la  situation de la gare d ‘ Assier. Cette convention  stipule que dans le cadre de la loi S.R.U.(solidarité renouvellement urbain ) : Le transport ferroviaire régional des voyageurs se définit exclusivement par la liste des trains a faire ciculer, avec leurs points d ‘ arrêt ( dessertes ), mais la présence humaine dans les gares est du ressort de la SNCF !! Et n ‘ est pas liée avec les dessertes. D ‘ ou cette ambiguïté entre une gare ouverte et une gare  desservie. Qui décide ?  Qui paye ? C est toujours  la bouteille à l ‘ encre ! . Les usagers du monde rural jugeront  la différence à sa juste mesure  et feront encore les frais  d ‘ une politique du mépris,  de l ‘ arbitraire            et de la concertation à sens unique quand elle n ‘ est pas  bafouée !! Les usagers apprécieront  lorsqu ‘ ils se  casseront le nez sur la gare fermée pour prendre leurs billets et leur train.   L ‘ association de la défense de la gare d ‘ Assier   avec M. Lafon, M. Juskiewenski (président du parc naturel du causse régional des causses du Quercy ) ; Serge Despeyroux (président de l ‘ association), M. Schimmel ( trésorier de l ‘ association ), ont été enfin reçus par le président régional de la sncf, au mois de juin. Après une longue journée de négociation ils ont proposé un gel de la situation de la gare d ‘ Assier pour une période de trois ans à compter du 01 juin 2002, afin de s ‘ engager durant cette période à développer le transport des voyageurs, les activités touristiques en relation avec le rail, pour augmenter l ‘ utilisation de ce dernier et également favoriser le redémarrage et le développement du fret sur le territoire.

Mais comme a son habitude la SNCF n ‘ a pas pris en compte cette proposition s ‘en tenant à la suppression du dit poste à l ‘ échéance prévue au 01 juillet 2001 ( après un an de moratoire. Bien qu ‘ un   contractuel (saisonnier ) à tenu la gare ouverte pour une présence humaine et commerciale  pour les mois de juillet et août (de 20 h00 à 00h 50 sauf les lundis et mardis ),   la gare a vu ses horaires fortement diminués avec des heures d ‘ ouverture actuelle en dents de scie.

De toute façon l ‘ association,  avec ses adhérents  ne désarment pas, et repart à l ‘ attaque en interpellant encore le conseil régional  ainsi que le nouveau directeur régional de la SNCF.

Il est aussi question d ‘ organiser un grand forum sur les services publics sur le canton de Livernon  avant la fin de l ‘ année. L  ‘ association doit également se rapprocher d ‘ autres comités d ‘ usagers sur la ligne Millau Rodez Brive et au-delà connaissant les mêmes problèmes de suppressions sur leur secteur pour peser encore d ‘ avantage sur ces décisions néfastes.

qui provoqueront des déserts dans nos zones rurales déjà fortement touchées !

Continuons tous ensemble cette bataille pour le maintien de notre gare et pour tous les services publics qui sont des outils de solidarité et d ‘ égalité. Enfin , cela fait partie du tissu  social et économique indispensable pour  la qualité de nos vies dans nos campagnes.


Voir le bulletin : 2001 - 2003 2004/2005 2006

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